Keyce académie Conakry (université française de Guinée), organisatrice du Salon des Étudiants Entrepreneurs était ce mardi, 14 février 2023 devant les hommes de la presse à la Minière dans la commune de Dixinn. Objectif : annoncer les couleurs et la particularité de cette deuxième édition qui se tiendra très bientôt. Une occasion pour les jeunes étudiants entrepreneurs Guinéens de transformer leurs rêves en réalités. Pendant trois jours, les candidats en compétition vont exposer leurs produits aux visiteurs.
Mme Aline Destaillats est fondatrice de l’université française de Guinée (Keyce académie Conakry).
«Maintenant qu’on a lutté pour faire de l’insertion professionnelle, on s’est rendus compte que les étudiants guinéens étaient porteurs de projets et beaucoup nous le signalent. Comme on est toujours à l’écoute de ce marché, on s’est dit, très bien, allons vers l’entrepreneuriat. On a donc un Master entrepreneuriat dans l’université et on s’est dit, il faut qu’on ouvre plus largement. Pourquoi se limiter à Conakry ? Allons rencontrer les étudiants des quatre grandes régions de la Guinée. L’année dernière, nous avons organisé le premier salon des étudiants entrepreneurs, cette année, c’est la deuxième édition. Donc, tous ces étudiants entrepreneurs vont pouvoir venir présenter leurs produits et vont pouvoir participer à un concours entrepreneurial pour gagner des prix. Et puis surtout, ils bénéficieront des formations en amont, pendant et après ce salon. On a collecté beaucoup de dossiers des candidats étudiants entrepreneurs qui ont envie de participer à ce salon et puis, on va sélectionner cent étudiants qui pourront occuper les cent stands qui seront mis à leur disposition dans l’université française de Guinée», dit-elle.
Pour cette deuxième expérience, Keyce académie Conakry rêve grand: «Cette année, on s’attend comme l’année dernière environ à mille visiteurs par jour. Je rappelle que les stands sont gratuits, il n’y a aucun coût pour ces étudiants», a-t-elle déclaré.
«Je voudrais dire à ces quelques personnes qui pourraient penser qu’on vient ici faire de l’ingérence parce qu’on est Français et que du coup nous n’aurions pas voix au chapitre. C’est bien par méconnaissance qu’elles pensent. Moi, je crois que peu importe Français, Américains, Guinéens on a tous notre place autour de la table dès lors qu’on est capables d’apporter des solutions à des vraies propositions», a fait savoir Mme Aline Destaillats, fondatrice de l’Université française de Guinée ( Keyce Académie Conakry).
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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