Au lendemain de la condamnation de Aliou Bah, militants et responsables du Mouvement démocratique Libéral dont l’acteur politique est le président continuent d’exprimer leur déception.Le parti a animé une conférence de presse ce mardi, 08 janvier à son siège où il a annoncé une série d’actions pour protester contre la décision du juge Ousmane Sylla mais aussi d’exiger la libération de son leader.
Le président du Mouvement Démocrate Libéral écope de deux ans de prison ferme en première instance de Kaloum pour ‘“ Offense au chef de l’Etat”, et autres chefs d’accusation. Cette décision est contestée par son parti : « Nous constatons que le juge n’a fait que réitérer ce que le ministère public a proposé comme condamnation. Le MoDeL condamne cela avec la plus grande énergie, car nous estimons que le président Aliou Bah ne méritait pas cette peine. Les accusations portées contre lui mettent en péril la liberté d’expression ainsi que les libertés individuelles et collectives », a dénoncé, Mamadou Malal Bah, chargé des Affaires juridiques et des Questions électorales de ce parti.
Le MoDeL ne compte pas se limiter qu’à ces déclarations par voix de presse. Dans les prochaines jours, les responsables et militants du parti envisagent d’autres démarches : « Nous souhaitons partager avec l’opinion publique nationale et internationale les actions concrètes que nous comptons entreprendre. Cette condamnation d’Aliou Bah n’est pas seulement une attaque contre sa personne, mais aussi contre les aspirations de tout un peuple à vivre dans un état de droit. Pour donner une suite à notre combat, le MoDel prévoit d’organiser des sit-in de dénonciation à notre siège, afin de maintenir la dynamique et remobiliser nos militants autour de nos idéaux », a annoncé, Mory Moïse Diawara, porte-parole du parti MoDel.
Le MoDel prévoit aussi d’autres mouvements de protestation à l’international pour exprimer son indignation contre l’incarcération de son président, Mamadou Aliou Bah.
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