En conférence de presse ce jeudi, 13 février 2025, le collectif des avocats du président du Mouvement démocrate libéral (MoDeL) a dénoncé une fois de plus, la condamnation de son client en première instance, pour offense au chef de l’État.
Depuis, Aliou Bah est écroué à la maison centrale de Corinthie où il attend son procès en appel.
De la date du placement de dépôt de l’opposant à aujourd’hui, cinquante jours ce sont écoulés : « Mamadou Aliou Bah, Président du MoDeL, a été condamné le 7 janvier dernier en première instance au TPI de Kaloum à 2 ans de prison ferme et incarcéré à la Maison centrale de Conakry», a rappelé les avocats dans la déclaration.
Un verdict qui, malgré des preuves tangibles à décharge, s’inscrit dans ce que : « Nous considérons comme un procès politique, entaché d’irrégularités. Cette réalité a d’ailleurs été éloquemment démontrée par le collectif », peut-on lire dans ce document.
Depuis l’arrestation et la détention de Aliou BAH, le MoDeL, avec le soutien d’organisations nationales, internationales et d’alliés politiques, a intensifié ses actions pour exiger sa libération immédiate et sans condition. Pétitions, sit-in, marches pacifiques et plaidoyers témoignent des messages de solidarité à l’homme politique.
Malgré ces démarches qui sont restées sans réponse, les avocats de M. Bah ont décidé la saisine de la Cour de Justice de la CEDEAO : « Au regard des violations manifestes qui ont caractérisé cette procédure cavalière, et en accord, bien entendu, avec M.
Mamadou Aliou Bah, une plainte a été déposée avant-hier au greffe de la Cour de justice de la CEDEAO. Cette plainte a été accompagnée d’une demande de soumission à une procédure accélérée. L’État guinéen a reçu hier notification de notre plainte», a annoncé Me Pépé Antoine Lama, l’un des avocats du président du MoDeL.
SD Demba 666185011