Au moment où les dirigeants volent, mentent et tuent, ils se croient invincibles, indétrônable et surpuissants. À la fin, ils sont toujours les plus perdants. En dépit de leur arrogance et les biens mal acquis, le châtiment de Dieu les empêchera toujours d’avoir le bonheur, les honneurs et la paix du cœur.
De 1958 à nos jours, observez bien la fin de ceux qui ont dirigé notre pays et la suite sur leur progéniture. Bien que la responsabilité pénale soit toujours personnelle, cela n’enlève en rien que les bons ou mauvais actes des parents se répercutent souvent sur les enfants.
Nul ne peut priver injustement les enfants d’autrui de liberté et du bien-être, et espérer que Dieu en accorde aux siens. C’est pourquoi un adage Poular dit “Barki et Kouddi ko ka battanè e ka zourriya andhotõ. Traduction : La bénédiction tout comme la malédiction ne se vérifient qu’à la finalité de l’individu et la suite sur sa progéniture”.
Le légendaire conteur traditionnel Peul Amadou Sow disait : “Ko ka djidjan miskino on metta dhon, ko dhon djidjan landho on mettété. Traduction : Là où le sang de l’innocent a été lecher (par les chiens), c’est là que le sang du chef sera aussi lecher un jour”.
En somme, la manifestation concrète de la malédiction d’une personne est son insensibilité vis-à-vis des bons conseils. Toujours est-il que le même chemin conduit toujours à la même destination.
Aliou BAH
Président du MoDel