L’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée ( UDRG) a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 25 février 2023 à son siège à Kipé, dans la commune de Ratoma. Après avoir survolé l’actualité sociopolitique du pays, le leader du parti est revenu sur la nécessité des Assises nationales récemment tenues sur toute l’étendue du territoire national.
«Ces assises, ce n’est pas pour le plaisir de colonel Doumbouya. C’est le futur de la Guinée qui est en train d’être construis pour que nous puissions avoir une société beaucoup plus conviviale, fraternelle et égalitaire», entame Bah Oury.
Sur le détournement des deniers publics, l’ancien ministre de l’Unité nationale soutient qu’il soit sanctionné pour une gestion saine.
«Dans un pays, la nécessité, est que le patrimoine soit bien géré. Et quiconque faillit, doit être poursuivi par la loi. Ce n’est pas pour le plaisir de voir des gens en prison, mais si on ne le fait pas, on risque d’hypothéquer l’avenir de notre pays. Et notre pays risque d’être un pays de faillite comme d’autres le sont à l’heure actuelle», affirme le dealer politique.
«C’est raison pour laquelle nous au niveau du parti (UDRG), on est pas là pour dire Bah Oury, ce n’est pas ce qui est important. Il faut former des dirigeants du présent et du futur. La vie des gens, le droit des gens, c’est ça la base fondamentale qui permettent à une nation d’évoluer. Ce n’est pas pour dire, celui qui est contre moi, il faut l’éliminer, non. Ça fait partie des contradictions essentielles, si on a pas ce minimum, si on ne cultive cet esprit dans les partis politiques, il va de soi que les partis vont se permettre de rester, c’est qu’ils ont été de 1958 à nos jours. Il faut que ça s’arrête pour qu’il une page puisse s’ouvrir pour la Guinée», a laissé entendre Bah Oury président du Parti UDRG .
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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