Après le mor d’ordre de la CEDEAO à la junte militaire Guinéenne d’organiser un cadre de dialogue inclusif, les positions restent opposées entre les acteurs sociopolitiques du pays. Quant à Bah Oury, président de L’UDRG, la question liée à une éventuelle reprise du dialogue auquel beaucoup d’acteurs ont pris part n’est pas envisageable à l’UDRG.
Le Burkina, le Mali, la Guinée et le Soudan restent suspendus de l'UA https://t.co/MkqqeIa50c
— Guinéesouverain.com (@GuineeSouverain) February 20, 2023
«Il n’y aura jamais de reprise de dialogue. Je le dis en connaissance de cause. Ne mettons pas ce qu’on veut sur le devant de la scène. Voyons les réalités. Il y a eu de cadre de dialogue, tout le monde y était invité. Ce ne sont pas des individus qui sont invités, mais plutôt les institutions, des coalitions des partis politiques et des structures de la société civile. Les dirigeants auxquels vous faites allusions appartiennent à ces coalitions. Ils ne sont pas seuls. Parmi eux, il y a des femmes et des hommes de valeur capables de les représenter partout où besoin sera. Qu’est-ce qui les a empêchés de mandater certains des dirigeants de leurs coalitions à les représenter pour participer à quelque chose qui concerne la nation pour son présent et son future», l’acteur politique.
L’ancien ministre de l’Unité nationale exhorte les parties prenantes à surseoir aux débats de suprématie: «Si un leader dit puis que je ne suis pas disponible pour X raison, je ne participe pas, je ne délègue pas et je ne veux pas que quelqu’un aille me représenter, ça, c’est une manière assez ostentatoire de remener tout à sa personne», a déploré le leader du parti UDRG ce mardi, 21 février 2023 dans Mirador de fim fm
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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