La CORED dirigée par Mamadou Sylla, président de l’Union démocratique de Guinée ( U.D.G) fait partie du quatuor. Cette alliance a non seulement refusé de participer au cadre de dialogue décrété par le président de la transition, mais elle a soutenu la récente manifestion du FNDC. C’est ce qui a valu à huit de ses membres leur mise sous contrôle judiciaire. Sauf que tous ceux qui font partie de ces quatre coalitions ne partagent pas forcément les mêmes points de vue face à un certain nombre de sujets d’actualité. C’est le cas du président du Mouvement pour la Solidarité et le Développement (MSD), membre de la CORED.
«Si on soutient une manifestation, il faut qu’on ait tous les éléments. Les tenants et les aboutissants doivent être gérés par ceux qui appellent à manifester. Donc, en matière politique, il y a l’idéologie, c’est à dire la conviction. On sort sans plan. Ceux qui appellent à manifester doivent trouver un plan B pour savoir quoi faire en cas de tueries. Mais depuis 2007, on commande seulement les difficultés , on va et on s’assoit chez soi. C’est notre position. Nous ne voulons pas de manifestations. Celà détruit le pays. Maintenant, des partis politiques qui devraient veiller sur la discipline, se cachent derrière cette société civile. Nous, nous ne comprenons pas. Et nous ne soutenons pas ça», déclare Dr Abdoulaye Diallo, président du MSD.
Un autre point sur lequel ce collaborateur de Mamadou Sylla n’est pas d’accord, concerne le cadre de dialogue. Le président du MSD estime qu’il faut privilégier le dialogue.
«Facilitatrices ou pas, il faut que les Guinéens acceptent de parler. Il faut que les partis politiques et les gouvernants se rassemblent et se conviennent au tour de quelque chose sur la durée de la transition et de ce qu’on va faire», martèle l’acteur politique.
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