Ce qui a particulièrement égaré la transition du CNRD, c’est la mauvaise foi de ses dirigeants. Au lieu de se concentrer sur l’essentiel en faisant usage de l’ensemble des propositions qui leur ont été faites par les organisations politiques et sociales, ils ont voulu distraire l’opinion avec des slogans creux en plus de leur obsession de salir la réputation de personnes respectables.
Ainsi ils espéraient les faveurs de l’opinion publique pour dérouler leur agenda de la haine et de règlement de comptes. Le résultat en est qu’aujourd’hui ils ne sont plus crédibles et exemplaires pour denoncer la corruption, l’injustice, le favoritisme, la répression, les détournements de deniers publics, l’impunité etc.
Après plus de deux ans, le piège se referme de plus en plus sur eux. En plus de la précarité économique devenue intenable, ils ne sont inspirés que pour rendre pire leur propre situation en croyant faire du mal aux autres : brouillage des réseaux sociaux, acharnement contre les médias critiques, restrictions des libertés, corruption à grande échelle, interdiction et répression des manifestations, mensonges à répétition, nominations claniques et affairistes, culte de personnalité à outrance, tentation suicidaire de conservation du pouvoir…
Bref, un ensemble de faits dont ils se sont servi pour justifier le coup d’État militaire du 5 septembre 2021. Pour des personnes qui ont juré sur les livres saints dans l’impureté des intentions et des actes, c’est le contraire qui aurait étonné.
Allons seulement !
Aliou BAH/ Président du Parti MODEL