L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) enregistre ces derniers temps des démissions et exclusions des cadres non les moindres. La plupart de ces acteurs ont affiché leur rapprochement avec autorités de la transition. C’est le cas de Cellou Baldé, Maladho Diallo ou encore Joachim Baba Millimouno.
A l’occasion de l’Assemblée générale hebdomadaire du parti, le président de l’UFDG qui est intervenu par visioconférence a abordé cette question. Mamadou Cellou DIALLO n’est pas contre ces départs. Il estime d’ailleurs que c’est le commun de la politique. Cependant, il pense que s’il y a d’autres qui veulent suivre ces pas, ils sont libres de s’en aller mais que cela n’affectera pas les valeurs de son parti.
« Ils ont organisé des disparitions forcées des voix dissonantes qui n’avaient pas d’armes létales mais qui ne faisaient que critiquer des dérives de la junte. Aujourd’hui nul d’entre nous ne sait si ces messieurs sont vivants ou morts. Alors en entendant ça, ils disent que l’UFDG est contre la junte. On n’est pas contre la junte mais on n’est contre les pratiques liberticides qui privent les Guinéens de leurs droits à la liberté d’expression, d’association, de réunion, … c’est ça l’UFDG. Ceux qui sont fatigués de défendre ces valeurs, mais ils peuvent partir. Nous sommes pour la liberté de choix, les citoyens choisissent leurs dirigeants. Ceux qui ont compris ce combat là avec nous jusqu’à maintenant, s’ils sont fatigués et qu’ils pensent qu’il faut aller à soupe ou aller ailleurs ou se reposer, mais qu’ils le fassent et qu’ils nous laissent tranquille », a tranché Cellou Dalein Diallo.
SD Demba 666185011
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