À Conakry, circuler de nos jours, est devenu une véritable inquiétude pour les usagers automobilistes. Des personnes perdent leurs vies et leurs biens matériels en longueur de journée. Ce, suite à un mal jusque-là incurable dont les responsabilités sont partagées entre les minibus, les taxis de transport en commun et l’État.
Depuis plusieurs décennies, des véhicules sans les feux clignotants sont sources d’accidents graves qui occasionnent des cas de morts et parfois des handicapés à vie. Dans la circulation, la plus part des véhicules minibus et taxis n’ont pas cet appareil de signalisation routière qui indique l’arrêt ou le changement de direction lors de la conduite. Une situation qui provoque des collisions entre engins, et à cela s’ajoute l’imprudence des conducteurs.
Ce chauffeur sur le tronçon kilomètres 36-Kaloum, explique leurs calvaires quotidiens.
« Aujourd’hui à Conakry, s’il y a une chose qui nous fatigue de plus dans l’exercice de notre métier de chauffeur, c’est bien les véhicules qui n’ont pas les feux stop, les feux de position, les feux de recul et les catadioptres rouges. Ils stationnent où ils veulent, quand ils veulent et comme ils veulent. Imaginez, si un conducteur n’indique pas sa position, toi qui est derrière lui, tu ne sais pas ce qu’il veut faire. Soudain, tu le vois garer brusquement devant toi. Cela amène automatiquement des accidents de circulation. Ce qui aussi est extrêmement grave dans ça, ceux qui conduisent ce genre de véhicule, n’ont presque pas les moyens de réparer les dommages causés. Et, les victimes n’ont d’autres choix que de prendre leur mal en patience», a expliqué Ousmane Sylla, chauffeur de taxi minibus.
Pour Thierno Souleymane Diallo, usager, la responsabilité incombe aux autorités qui refusent d’appliquer la loi.
«Toutes les bêtises commises par les chauffeurs de transport en commun dans la circulation, c’est l’État qui les encourage à le faire. Des vieilles voitures qu’on trouve à Conakry, dans aucune capitale de la sous-région, on n’en trouve pas . Si les autorités étaient sérieuses, on ne verrait plus ces pourritures dans les rues aujourd’hui. À chaque fois, il y a des simulations d’annonces de décisions du qui n’aboutissent jamais. Une triste réalité qui ternit l’image du pays vis-à-vis de nos voisins. Et, puis en plus de leur imprudence, s’ajoute leur incivisme sauvage», déplore t-il.
Puis, alerte l’État en ces termes:
«Donc, il revient à l’État de débarrasser Conakry de ces véhicules fauteurs d’accidents. Sinon, on va toujours continuer à déplorer des cas non souhaités», interpelle Thierno Souleymane Diallo.
Vu la teneur de cette tâche, l’État aura de sérieuses difficultés à pouvoir réguler ce secteur car nombreux sont ces pères de famille conducteurs de ces véhicules de minibus et taxis sans les feux clignotants, les feux stop, les feux de position, les feux de recul et les catadioptres rouges qui vivent le jour au jour grâce aux maigres recettes quotidiennes provenant de ces vieilles voitures.
Saliou Benjamin Camara Guineesouverain.com
622 32 82 84
Dite en guinée ps conakry seulement
Un acte vraiment à saluer.
La plupart des véhicules 🚗 com sa appartiennent au proche des forces de sécurité notamment l’armée donc rien n’a dire et étonnant dans ce pays