Les bouchons à Conakry deviennent de plus en plus persistants. C’est d’ailleurs l’un des véritables calvaires de la population de cette Capitale. Pourtant, elle a deux « Autoroutes » et des « Corniches ». Depuis toujours, quand c’est le matin, les usagers se dirigent vers Madina et le Centre-Ville, respectivement, le grand marché de Conakry et le Centre Administratif.
C’est ce qui obligerait les gens à sortir les maisons avant le crépuscule, avec tous les risques d’insécurité. Quand le soleil est à son zénith, tout le monde s’apprête à rentrer pour éviter de passer la nuit dans la circulation. Les causes des embouteillages sont diverses. Des milliers de véhicules sont dédouanés par jour au Port Autonome de Conakry pendant que les routes restent toujours étroites. Les routes sont dégradées par endroit, l’incivisme et l’ignorance des codes de conduite de certains conducteurs, le manque de formation et de professionnalisme de beaucoup de policiers routiers; le déversement des ordures dans les chaussées ; l’aménagement des points de ventes et le stationnement des véhicules en bordure de route ; les accidents de circulation, le manque criard d’échangeurs au niveau des grands carrefours de Conakry, les mêmes habitudes de déplacements, entre autres, sont les principales causes des bouchons dans la circulation. A cet effet, chacun a un rôle à jouer pour fluidifier la circulation.
Le conducteur doit :
Apprendre les codes de conduite ; avoir son permis de conduire ; être tolérant.
La police routière doit :
Être totalement instruite ; apprendre les codes de conduite ; incorruptible ; exercer selon l’éthique et la déontologie professionnelle ; propre et bien habillée ; sanctionner tout conducteur pris en infraction, selon la loi.
La police communale doit :
Être incorruptible ; propre et bien habillée ; saisir les biens des vendeurs sur les chaussées, et leur imposer de payer une somme à la Mairie.
L’Administration publique doit :
entretenir les routes ; agrandir les autoroutes ; faire des corniches en bordure de mer ; construire des échangeurs au niveau de chaque rond-point ; former et équiper la police routière ; dépêcher les services de maintien d’ordre, quand c’est nécessaire, au près des marchés en bordures de route pour appuyer la police communale ; faire un bon système informatique de gestion des feux de signalisation ; maximiser les systèmes de carmeras de surveillances intelligentes ; construire et transférer les ministères au Centre Directionnel de Koloma.
Par Pathé Kourou Diallo