La griffe de la CRIEF de plus en plus visible, de plus en plus béante pour laisser des traces livides à fort impact sur un pays qui se construit.
Loin d’une opinion pessimiste ou caricaturale, avouons-le, sans complaisance, le buzz est malsain. Trop malsain malsain.
Le parquet de la CRIEF longtemps accablé pour ses accusations qui tiennent très peu, s’est essayé pour renverser la table. Retourner l’opinion contre les victimes proclamées d’une juridiction soupçonnée être aux ordres.
A cet effet, le grand déballage sur fond de grandes révélations était impatiemment attendu. Mais hélas, la sortie à produit l’effet contraire. En tout cas, elle n’a pas tenue toute sa promesse. Pas assez sous le soleil.
« Tout ça pour ça » on entend ironiser dans les discussions.
Est ce qu’il faut alors en rire ? Non ! Absolument pas du tout !
Et pourtant, ça paraît trop gros et grotesque avec un air de bricolage dans le but de tenir un rendez-vous, l’ultime, qui devrait rassurer les compatriotes, à juste raison, un tantinet désabusé.
A vrai dire, Il y en a qui ont été dits, qui ont fait couler les larmes de rire narquois mélangé de tristesse.
Le mandat d’arrêt contre Makhissa pour avoir construit des taudis dans une campagne non habitée, à la limite répugnante… Si ce n’est que ça qu’on peut avoir contre un directeur des impôts, qui a passé plus de 4ans au poste, à travailler sur des dossiers juteux, évalués à des milliers de milliards GNF.
Donc si c’est là où il fallait trouver la réponse à une obsession d’envoyer tous les anciens en prison … il y a lieu de s’en inquiéter.
L’exposé a, par contre, révélé qu’on est toujours en train de chercher à conforter l’accusation.
Tant mieux si ça peut sauver la face.
Mognouma