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Examen d’entrée en 7e Année, un echec national ! ( Foniké Manguè)

J’affirme et cela sans ambiguïté, que la rigueur d’un enseignant ne se détermine pas par le taux d’échec de ses élèves mais par leurs taux d’assimilations des cours et leur réussite.

Beaucoup pointent du doigt aujourd’hui le niveau des enfants, à tort ou à raison.

Voyons ensemble de plus près les choses et posons une autopsie clinique de la situation qui doit aller au-delà du simple constat et de l’indignation collective.

L’argent qu’on met dans l’organisation des examens avec tous les bruits du monde, si on mettait la moitié dans la formation des enfants, après une approche pédagogique d’un apprentissage spécialisé qu’un enseignement général, la réalité allait être tout autre. L’enfant est forgé dès à bas âge à mieux faire face à son destin et à qualification académique ou Professionnelle.
Mais très malheureusement, on se soucie de plus à un enseignement dit général qui a montré par ailleurs toutes ses limites.

Je profite de l’occasion pour les mettre en garde contre le partage du reliquat du budget d’organisation des examens. Cet argent doit revenir au trésor public.

La majorité des enfants en classe d’examens n’ont pas assimilé leurs cours pourquoi? Parce qu’ il y’a un déficit à tous les niveaux surtout du côté de leur ministère de tutelle.

Ceux qui ont assimilé et qui ont échoué pour la plupart ont été beaucoup apeurés par ces bruits inopportuns d’organisation des examens qu’autres choses. N’oublions pas, c’est des enfants.

Et qu’en est-il de la formation des enfants d’autres classes( intermédiaires), pendant l’année scolaire, ils sont toujours laissés pour compte.

Et quant au budget national de l’éducation tellement insignifiant, qui reste à désirer est souvent une vache à lait surtout en période d’examens pour des ministres en charge du secteur de l’éducation. Dommage!
Prenons ce budget et faisons une étude comparative avec les budgets des pays de la sous région, nous comprendrons nous même qu’on ne peut pas prendre que les enfants ou voire leurs parents pour responsables de cet échec national.

Je termine en disant que le premier responsable de cet échec national reste et demeure l’Etat. Le ministre doit tirer toutes les conséquences. Ailleurs, le ministre aurait déjà déposé sa lettre de démission au lendemain de la proclamation des résultats. Mais en Guinée, le taux élevé d’échec des élèves est brandi comme un trophée du ministre.

Foniké Manguè

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