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Après une sortie qu’il a faite sur son frère, l’actuel porte-parole du gouvernement, Alpha Boubacar Diallo a été mis en prison. Il a ensuite été libéré, ses documents sont confisqués. Mais il est arrivé en France.
Dans cet entretien exclusif, il répond d’abord à ceux qui le qualifient de malade mental et qui pensent qu’il est jaloux du ministre.
«Tout d’abord, permettez-moi de présenter mes excuses à mes parents dont j’ai troublé le sommeil ainsi qu’à l’ensemble du peuple de Guinée. Quand j’ai eu ce problème avec mon grand frère, le Ministre Ousmane Gaoual Diallo, certains m’ont considéré comme un frustré, un revanchard, un démuni, un désespéré ou un singlé qui chercherait où poser ses valises après une vingtaine d’années passées en occident et qui voudrait détruire un membre de sa famille. D’autres ont vu en moi un citoyen qui revendique ses droits. Cette altercation devant la radio Espace FM n’avait rien de volontaire ».
Alpha Boubacar poursuit en disant que ce problème ne date pas d’aujourd’hui. Il souligne que depuis 2008, cela a commencé.
Il faut rappeler que dans une sortie médiatique, le père d’Ousmane Gaoual Diallo a affirmé que le ministre a été autorisé de construire pour dit-il sauver les parcelles. Il a condamné ce qui s’est passé a réitéré le ministre n’a rien spolié encore moins détourné quelque chose qui appartiendrait à la famille.
« Mon grand frère a commencé à prendre ces domaines et construire dessus avant 2008 et je précise que ces domaines appartiennent bien à notre maman. Pendant plusieurs années, je l’ai interpellé sur cette question pour lui faire comprendre que nous sommes huit (08) et que s’il doit prendre les biens, il doit nous consulter ou bien partager sans s’en accaparer à lui seul. Pendant des longues années, je suis venu en Guinée interpeller nos parents, des personnes ressources pour qu’ils puissent le raisonner. Je ne vais pas citer des noms mais beaucoup de sages de la communauté ainsi que des ressortissants de Gaoual et autres sont intervenus en l’appelant pour lui parler. Mais il a refusé catégoriquement de les écouter. À un moment donné, il refusait même de décrocher leurs appels ou de venir les rencontrer », témoigne-t-il.
Notre interlocuteur précise qu’il a fait appel aussi à plusieurs amis d’enfance du ministre pour régler l’affaire ou comme l’on dit souvent, laver le linge sale en famille. Mais en vain. Depuis que cette affaire a ébruité, certaines indiscrétions ont laissé entente que le frère Gaoual est venu spécialement à Conakry pour nuire à son frère. Chose qu’il balaye d’un revers de la main.
« À Conakry, il m’a empêché de rencontrer notre Maman qui habite chez lui à la cité ministérielle. Mon grand frère a profité de la maladie de notre Maman âgée de plus de 80 ans qui reconnaît à peine ses propres enfants pour lui faire signer des papiers lui transférant tous ces domaines en changeant les titres fonciers à son nom. », se plaint sieur Diallo avant de s’interroger.
« La question que je me pose est : pourquoi mon grand frère a été capable de prendre tous ces domaines à lui seul sachant qu’il a sept (07) autres frères et sœurs » ?
Une altercation a éclaté entre Alpha Boubacar et son frère devant les locaux de nos confrères d’Hadafo médias. Après, il passe une dizaine de jours à la Maison centrale de Conakry. Et que s’est-il passé après ?
« Après cette altercation, j’ai passé une dizaine de jours à la maison centrale et quand il a ordonné ma libération, il a demandé au parquet de Mafanco de confisquer mon passeport pour m’empêcher de sortir en programmant un procès le 08 décembre (procès déjà reporté au 22 décembre) tout en sachant que je dois reprendre mon travail le 06 décembre à Paris. C’était peut-être une façon de me faire perdre mon boulot et espérer que je viendrais le supplier. Heureusement, par la grâce de Dieu, j’ai pu sortir du pays et arriver à Paris », répond -il.
Alpha Boubacar Diallo reconnait néanmoins que c’est Ousmane Gaoual Diallo qui l’a aidé à aller en France et que dès son arrivée il a obtenu tous les papiers. Il rentre sans obtenir gain de cause. C’est pourquoi, il sollicite désormais l’intervention du président de la transition, le colonel Mamadi Doubouya.
« Il ne s’agit pas d’une ou deux parcelles. Mais de plusieurs dont une à Dabondi où il a déjà construit, une à Enta Marché où il a encore construit, plusieurs parcelles à Enta Fassa, une parcelle à Kalema dans Dubreka et plusieurs autres dans la commune urbaine de Gaoual.
Comme j’ai déjà interpellé plusieurs de nos sages et qu’il a refusé de les écouter, j’espère que le Colonel Mamadi Doumbouya, chef de l’Etat, pour qui il travaille actuellement pourra le raisonner et que je pourrais récupérer mon passeport et continuer à rendre visite à notre maman à temps voulu comme j’ai l’habitude de le faire. C’est-à-dire trouver une solution définitive à ce problème qui a tant duré », a-t-il conclu.
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