Le procès des évènements du 28 septembre pourrait connaître un tournant décisif, lundi.
Selon une source généralement bien informée, le chef de la junte à l’époque des faits Moussa Dadis Camara pourrait faire recours à son droit de garder le silence à la barre. Ses avocats ne sont pas encore d’accord sur la défense à adopter par leur client [lui qui avait dit être plus pressé que le tribunal pour avoir reclamé depuis 13 ans la tenue du proces]. Entre donc parler et se taire, le cœur du président Dadis balance.
« Le palu et la grippe aiguë évoqués par Dadis et ses avocats ne peuvent être discutés. Mais, l’autre non-dit, c’est l’entente un peu difficile au sein de sa défense autour de la stratégie : parler ou se taire. Lundi, 12 décembre, on saura la décision finale », dit notre source.
Au sein de sa défense, deux tendances se dégagent : les partisans du silence et ceux du déballage.
Une autre source informe Mediaguinee que le capitaine Dadis – plus célèbre prisonnier guinéen- veut quant à lui vider son sac, en disant toute sa vérité dans l’affaire du massacre du 28 septembre 2009 qui a fait selon l’ONU plus de 150 morts. L’ex-capitaine fougueux voudrait secouer le cocotier en plein midi de décembre.
Premier dirigeant guinéen à être jugé pour « crimes de sang », Dadis a été lourdement chargé par son ex-aide de camp Aboubacar Toumba Diakité qui le présente comme « le responsable » du crime perpétré au stade du 28 septembre de Conakry. Nous y reviendrons…
Guineesouverain avec mediaguinee