Le gouvernement de Transition en Guinée reste déterminé à réussir l’entrée en production du projet de fer Simandou en 2025 et maintient la pression pour voir aboutir ce projet qui traine depuis plusieurs décennies. Une nouvelle étape décisive vient d’être franchie.
En Guinée, le gouvernement a signé le 10 août les accords fondateurs pour les infrastructures portuaires et ferroviaires du Transguinéen avec Rio Tinto et Winning Consortium Simandou. C’est une étape décisive dans le développement du projet Simandou et qui rapproche un peu plus les parties impliquées du début de la production de fer en 2025.
Un chemin de fer de plus de 600 km sera notamment construit pour acheminer le minerai depuis Simandou jusqu’au port de Morebaya (Forécariah). Les coûts des travaux des différentes infrastructures, estimés à au moins 15 milliards de dollars, seront supportés par les deux compagnies, selon un accord-cadre signé en mars 2022.
Notons que ce chemin de fer pourra être utilisé par d’autres compagnies opérant dans la région, ainsi que pour le transport de marchandises et de personnes. Pour Djiba Diakité, président du comité stratégique de suivi du projet Simandou, l’aspect multiusage de l’infrastructure permettra de connecter les bassins agricoles des centres urbains et de désenclaver l’ensemble du corridor Sud-Est et Sud-Ouest du pays.
« Nous remercions sincèrement la République de Guinée pour sa confiance et sa vision, qui ont permis de rassembler les partenaires pour le codéveloppement des infrastructures du projet Simandou. Cela nous permettra d’accélérer les progrès déjà réalisés pour la construction de la mine, du chemin de fer et du port », a commenté Bold Baatar, haut responsable de Rio Tinto.
Pour rappel, le gisement Simandou est composé de quatre blocs répartis de façon égale entre Rio Tinto et WCS. Il s’agit d’un projet hébergeant jusqu’à 4 milliards de tonnes de minerai de fer, d’après les autorités locales.
Guineesouverain avec agenceecofin