Ouvert ce jeudi, 08 juin, le procès du coordinateur national du FNDC Oumar Sylla alias Foniké Mengué, Ibrahima Diallo et Cie s’est poursuivi ce vendredi à la Cour d’Appel de Conakry. Près d’un an d’emprisonnement, les accusés comparaissent devant le tribunal.
A la barre, Foniké Menguè ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés.
«On a fait à une marche pacifique qui devrait se partir du rond-point de la tannerie pour le stade du 28 septembre. Mais, ça été empêché, réprimée et quelques camarades qui étaient sur le terrain ont été violentés devant tout le monde», dit-il. Et, de réitérer:
«S’il y a eu des dégâts, ils viennent des forces de défense comme toujours. S’il y a des gens qui doivent assumer les responsabilités, ce sont ceux qui ont interdit cette manifestation. Seuls ceux qui doivent être ici, ce sont eux, pas nous» a déclaré Foniké Menguè.
Dans son interrogatoire, le Coordinateur du FNDC affirme qu’ils ne peuvent se plier aux ordres des autorités.
«Personne ne peut interdire le droit à la manifestation, c’est un droit qui est consacré. C’est le CNRD lui-même qui a dit dans la charte de la transition que la manifestation est autorisée. On peut pas obéir à décision administrative qui n’est pas légale. C’est l’interdiction même de la loi qui est la violation de la loi», estime t-il.
«Si on ne s’est pas soumis à la dictature du régime du prof Alpha Condé, ce n’est pas devant le CNRD qu’on va le faire», a laissé entendre Oumar Sylla Foniké Mengué devant le tribunal.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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