Le président de la fédération camerounaise de football et ancien joueur vedette Samuel Eto’o fait l’objet d’une enquête de la Confédération africaine de football (CAF) pour « conduite répréhensible ».
L’ancien attaquant de Barcelone et de l’Inter Milan a été élu pour un mandat de quatre ans en décembre 2021 mais l’euphorie initiale qui a accueilli ses réformes cède la place aux accusations de clientélisme et aux promesses financières non tenues aux clubs.
L’instance dirigeante du sport en Afrique a déclaré que « plusieurs acteurs du football camerounais » se sont plaints et qu’elle « enquêtera sur certaines conduites inappropriées présumées » d’Eto’o. La CAF a qualifié les allégations de « graves » mais a noté qu’Eto’o « est présumé innocent jusqu’à ce qu’un organe judiciaire approprié en décide autrement ».
L’avocat d’Eto’o, Elame Bonny, a déclaré jeudi que son client était surpris de la décision de la CAF étant donné qu’il n’avait reçu aucune notification préalable d’accusations. Bonny a en outre décrit la décision comme « précipitée, pernicieuse et toxique », et a menacé de poursuites judiciaires.
La fédération camerounaise de football a publié la lettre de Bonny sur ses réseaux sociaux et l’a qualifiée d' »urgente ».
Des questions ont été soulevées au Cameroun sur le rôle d’ambassadeur d’Eto’o, âgé de 42 ans, auprès d’une société de paris sportifs. Au moins un club s’est plaint à la fédération camerounaise de l’accord et de savoir s’il violait les codes de l’institution.
Le football camerounais a eu beaucoup de problèmes dans le passé. Avant qu’Eto’o ne soit élu président, la ligue nationale avait été entachée par l’ingérence du gouvernement, les allégations de corruption et les promesses non tenues des dirigeants du football.
Eto’o a disputé quatre Coupes du monde pour le Cameroun entre 1998 et 2014.
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