CONAKRY- C’est une journée décisive pour l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, incarcéré depuis le 26 avril 2022, pour des faits présumés de corruption, détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux.
La chambre de contrôle de l’instruction de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) statue ce jour sur la demande de mise en liberté introduite par les avocats de M. Camara.
« Les débats ont été clos, la chambre de contrôle va rendre son arrêt ce mercredi », a confié à Africaguinee.com un des avocats de l’ex parlementaire.
L’ancien président de l’Assemblée nationale était une figure influente du régime d’Alpha Condé, déchu le 05 septembre 2021 par les forces spéciales dirigées par le colonel Mamadi Doumbouya.
Tout comme Kassory Fofana, Mohamed Diané et d’autres anciens dignitaires du défunt régime, il fait face à des démêlées judiciaires pour des crimes économiques présumés. Ses ennuis ont d’abord commencé par son expulsion de sa maison à la minière que l’Etat considère comme sa propriété.
Malade hospitalisé depuis plusieurs semaines, sa santé n’est pas considérablement améliorée. Son avocat maître Santiba Kouyaté ne cesse de tirer la sonnette d’alarme. « Il ne va pas du tout bien, il est vraiment malade », a-t-il confié alors que les proches de M. Camara languissent d’inquiétudes.
Guineesouverain avec africaguinee
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