Lors d’une conférence de presse ce vendredi, 03 janvier pour faire le bilan de l’an 1 de sa création, le Conseil National des Jeunes de Guinée a évoqué des difficultés liées à son fonctionnement, notamment d’ordre financier. Ce qui constitue pour l’institution, un frein pour son épanouissement et l’atteinte de ses objectifs. Devant un parterre de médias à la maison de la presse de Conakry, le président du Conseil National des Jeunes de Guinée a pointé du doigt, l’inaction du département de tutelle.
Abdoulaye Diané déclare de fonds important leur a été promis comme budget de fonctionnement mais le ministère traîne les pas pour les empêcher de les débloquer : «Avec le ministère, c’est vrai qu’il y a un blocus, parce qu’avec le CNT, une entente a été trouvée suite à une discussion avec le ministère du budget. Ils nous ont alloué un montant d’un milliard GNF l’année dernière pour que nous puissions vraiment développer nos actions. Mais on n’a pas pu avoir accès à ce montant, parce qu’on n’a pas eu le décret. Aujourd’hui, si vous développez des actions, si l’État vous alloue un montant, il faut avoir un décret pour pouvoir sortir l’argent pour le justifier. Donc, le problème, c’est juste parce qu’on n’a pas le décret. C’est pourquoi dans la discussion, on a parlé de l’inaction du ministère, parce qu’il relève des compétences du Ministre de porter ce plaidoyer en conseil des ministres pour que le président de la République entende et prenne ce décret », a-t-il dénoncé.
Cependant, le président du CNJ de Guinée soutient que depuis l’institutionnalisation de conseil, qu’ils ont posé des actes allant dans le sens de fédérer les jeunes du pays pour parler d’une même voix par rapport à leur contribution pour le développement du pays.
SD Demba pour Guineesouverain.com
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