La climat d’amour et de confiance entre le CNRD et certains acteurs et organisations socio-politiques de la Guinée se fragilisent davantage. Dans une de ses sorties sur TV5, le premier ministre Bah Oury a déclaré que si la Guinée va organiser des élections en fin 2024, ce serait le référendum constitutionnel. Une déclaration qui n’a pas été du goût de bon nombre d’observateurs.
Le FNDC, longtemps opposé aux nouvelles autorités contre la confiscation du pouvoir et le glissement du calendrier de la transition, ne compte pas abandonner la lutte.
En dehors du pays, le Coordinateur du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a tapé du point sur la table ce lundi, 20 mai et a averti le général Doumbouya et compagnie.
« Si le président de la transition refuse de comprendre pour sortir la Guinée de cette impasse, nous serons obligés de passer à la vitesse supérieure. Le FNDC est un mouvement qui obéit aux 3 « i » : indomptable, imbattable et indéboulonnable. On n’abandonne jamais, c’est pourquoi le FNDC est un mouvement infrapabale. Le combat, quand on le commence, on y va jusqu’au bout. Ce qui s’est passé avec le pouvoir d’Alpha Condé, c’est ce qui va se passer avec celui de Doumbouya. A la fin de ce mois, je vais rentrer au pays. En plus des coalitions, nous allons lancer une grande concertation de toutes les forces vives de la nation avec un seul objectif, exiger le retour à l’ordre constitutionnel à la fin de l’année 2024», a annoncé Oumar Sylla, alias Foniké Menguè dans Mirador chez nos confrères de FIM FM.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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