Le cadre de dialogue inclusif ne cesse de faire des relations. Après qu’une bonne partie de la classe politique ait boudé les travaux, des manquements sont signalés par ceux qui ont pris part. Le président du Mouvement pour la Solidarité et le Développement (MSD) dénonce une attitude de la CORED dont il est membre.
«Nous avions soutenu que la CORED reçoit, monsieur le premier ministre, chef du gouvernement pour enclencher le dialogue. Ce qui a valu d’ailleurs à la CORED d’être exclue du quartet. Nous avons été choisis parmi les sept délégués des sept partis membres de la CORED pour participer au dialogue. Effectivement, nous avons assisté à la cérémonie de lancement sans trop comprendre l’organigramme du dialogue. Pourquoi la main noire a nommé un groupe de deux avec critères et rôles pourquoi un autre groupe de cinq avec critères et rôles. À notre avis, le travail des groupes et les séances plénières ne se sont déroulés d’une manière ni consensuelle ni démocratique», dénonce Dr Abdoulaye Diallo.
L’autre problème que dénonce ce proche de Mamadou Sylla, c’est le manque de transparence et la représentativité lors des cérémonies.
«La CORED n’a assigné à notre parti le Mouvement pour la Solidarité et le Développement MSD que le prestigieux rôle d’applaudir lors des séances protocolaires d’ouverture et de fermeture. C’est ce que nous avons aussi fait l’autre jour au CNT quand notre premier ministre, chef du gouvernement présentait sa politique générale. Telle est la raison entre autres de notre non-participation ce matin à la cérémonie de clôture du dit dialogue. Surtout qu’il fallait venir avec cachet et paraphe apposer sur des textes que nous n’avons pas élaborés», déplore l’opposant.
La rédaction de guineesouverain.com