Le secteur des médias connait des difficultés d’ordre économique, salarial et autre. Dans la plupart des rédactions des journalistes travaillent sans contrat avec leurs patrons, d’autres sont victimes de licenciement arbitraire. Certains ne bénéficient même des primes de transport et d’autres privilèges pourtant indiqués dans le code du travail du pays. En plus, les conditions matérielles laissent aussi à désirer.
C’est pour pallier tous ceux problèmes que le ministère de l’Information et de la Communication à travers le FODEM, accompagné par des partenaires techniques et financiers notamment le Bureau international du Travail (BIT) et le PNUD travaillent avec des associations de presse et le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) pour la rédaction d’une convention collective. Après les premières activités il y a de cela quelques mois, ces mêmes acteurs sont depuis le 02 novembre dans un réceptif hôtelier de la Capitale Conakry pour la validation du Projet de la cette convention collective. Ce travail est arbitré par l’Inspection générale du Travail.
A l’issue de cet atelier, les acteurs vont convenir d’une date pour la signature de ladite convention.
Abdoulaye Diallo pour guineesouverain.com