Depuis quelques jours le Niger est sous l’autorité des militaires. Cela, suite au coup d’État qui a déposé Bazoum de ses fonctions de président. Dans une note adressée aux pays membres, la CEDEAO envisage de faire intervenir les militaires au cas où les putschistes n’obéissent pas aux injonctions de l’institution sous-régionale (rendre le pouvoir aux civils).
Une décision dont certains jugent illégale et inhumaine. C’est le cas de la Guinée qui estime cette option militaire pourrait aboutir à des résultats non souhaités (Dislocation de la CEDEAO).
Interrogé sur la question ce mardi, 01 août 2023, le ministre porte-parole du gouvernement, reitère la position de la Guinée.
«Il y a un risque humain important et ce risque là peut déstabiliser l’ensemble de nos pays. Il faut faire attention ! A ce stade, c’est ça notre position (non applicabilité des mesures annoncés par la CEDEAO). Si on trouve que cette mise en garde trouve un écho favorable, ce sera tant mieux. Pensez-vous que par une intervention militaire on peut stopper des questions difficiles qui se posent d’un pays à un autre ? L’issue militaire n’est pas une solution», déclare Ousmane Gaoual.
Poursuivant, le ministre des télécommunications guinéennes interpelle les leaders de la CEDEAO a revoir leurs stratégies contre le peuple Nigerien: «Nous disons aux dirigeants de la CEDEAO qu’il y a des voies alternatives aussi. C’est d’abord aller écouter les protagonistes, essayer de faire le nécessaire pour rapprocher les points de vue pour sortir de la crise. Ce n’est pas forcément déverser des tonnes de militaires et de bombes», a laissé entendre Ousmane Gaoual Diallo chez les confrères d’Espace fm.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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