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Le mouvement islamiste palestinien a confirmé ce mercredi qu'une frappe israélienne dans la capitale iranienne avait tué son chef.

Ismaïl Haniyeh, le chef politique du Hamas, tué à Téhéran

Le mouvement islamiste palestinien a confirmé ce mercredi qu’une frappe israélienne dans la capitale iranienne avait tué son chef. Ismaïl Haniyeh s’était rendu à Téhéran pour assister à la prestation de serment du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian.

Le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué dans une frappe à Téhéran, annoncent ce mercredi le mouvement islamiste palestinien et les Gardiens de la Révolution en Iran. « (Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans une frappe sioniste contre son quartier général à Téhéran après sa participation à l’investiture du nouveau président » iranien Massoud Pezeshkian, écrit le Hamas dans un communiqué.

Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique iranienne, ont annoncé pour leur part que « la résidence d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de la résistance islamique du Hamas, a été touchée à Téhéran, et […] lui et l’un de ses gardes du corps sont morts en martyrs », selon un communiqué publié sur leur site d’information Sepah.

Cette annonce, qui intervient moins de 24 heures après que l’armée israélienne a affirmé avoir tué un haut commandant du Hezbollah dans une frappe menée mardi en périphérie sud de la capitale libanaise Beyrouth, devrait remettre en question les chances de succès des négociations visant à parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Un « lâche assassinat » pour Mahmoud Abbas

Chef du bureau politique du Hamas depuis 2017, soit le plus haut représentant du mouvement islamiste, Ismaïl Haniyeh s’était rendu à Téhéran pour assister, mardi, à la prestation de serment du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian devant le Parlement. L’Iran, allié du Hamas, ne reconnaît pas l’Etat israélien et a fait du soutien à la cause palestinienne un élément central de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979.

Lors de son discours d’investiture mardi, Massoud Pezeshkian, un réformateur, a dénoncé les « crimes » d’Israël dans le territoire palestinien, tandis que des Iraniens présents à la cérémonie scandaient « Mort à Israël ! Mort à l’Amérique ! ». « Ceux qui fournissent les armes qui tuent les enfants à Gaza ne peuvent pas donner des leçons d’humanité et de tolérance aux autres », a-t-il déclaré en faisant référence aux Etats-Unis.

Le chef du Hamas s’était fait connaître aux yeux du monde en 2006 en devenant Premier ministre de l’Autorité palestinienne après la victoire surprise de son mouvement aux législatives. Il vivait jusqu’ici en exil volontaire entre le Qatar et la Turquie et plaidait de longue date pour concilier lutte armée et combat politique au sein du groupe. Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, a immédiatement condamné le « lâche assassinat » du chef politique du Hamas et appelé les Palestiniens à rester unis.

La Turquie a aussi très rapidement condamné « l’ignoble assassinat » d’Ismail Haniyeh, estimant que « cette attaque a pour but d’étendre la guerre à Gaza à une dimension régionale ». Tout comme la Russie, qui a dénoncé un « assassinat politique inacceptable » qui « va aboutir à une escalade ultérieure des tensions ».

Avec AFP

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