L’ancien président américain Jimmy Carter est décédé à l’âge de 100 ans, après avoir passé plus d’un an en soins palliatifs.
Après avoir célébré son 100e anniversaire de naissance le 1er octobre dernier, il avait réalisé son vœu de vivre assez longtemps pour voter en faveur de Kamala Harris lors de l’élection présidentielle.
Originaire de Géorgie, la mort de son père en 1953 le force en effet à rentrer à Plains pour s’occuper de la ferme et de l’exploitation de cacahuètes de la famille. Il devient gouverneur de Georgie en 1971.
Carter a exercé un mandat présidentiel marqué par des défis complexes à la Maison Blanche, de 1977 à 1981. Bien que sa présidence a été mouvementée, notamment en raison de crises économiques et de politique étrangère, il a laissé un héritage durable en tant que défenseur des droits humains et de la démocratie à l’échelle mondiale.
L’histoire se souviendra notamment des grandes réalisations de Jimmy Carter sur la scène internationale, dont son rôle décisif lors des 13 jours historiques de septembre 1978 qui ont conduit à la signature des accords de Camp David entre l’Égypte et Israël.
Son engagement personnel, sa persévérance et ses talents de négociateur ont permis de rapprocher les dirigeants égyptien, Anouar el-Sadate, et israélien, Menahem Begin, aboutissant à un traité de paix qui demeure l’un des jalons majeurs de la diplomatie au Moyen-Orient. Ces accords ont non seulement mis fin à un conflit de plusieurs décennies entre les deux pays, mais ont également consolidé la réputation de Carter en tant que champion de la paix.
Après son mandat, il s’est consacré à des causes humanitaires, notamment à travers le Carter Center, une organisation qu’il a fondée pour promouvoir la paix, surveiller les élections et éradiquer des maladies. Ce travail lui a valu le prix Nobel de la paix en 2002, reconnaissant ses efforts pour construire un monde plus juste et solidaire. AFP