Admis d’urgence dans une clinique de la place ce dimanche, 19 février 2023 suite à la dégradation de son état de santé, Dr Kassory Fofana détenu à la maison centrale depuis près d’une année pour détournements des déniers publics, fait l’objet de plusieurs commentaires. Aussitôt informé, le ministre Charles Wright s’est rendu au chevet de l’ex premier ministre pour s’enquérir de sa situation.
Le garde des sceaux, de retour de la clinique, a fait savoir que Dr Kassory souffrait des maux de ventre et sa tension s’élevait à 16.10.
«Il ressort que ce dimanche 19 février 2023, le prévenu s’était plaint des maux de ventre qui a conduit le médecin a l’examiné. Il avait estimé un problème alimentaire qui lui donnait des maux de ventre dont sa tension était à 16.10. J’ai demandé aussitôt au Directeur de l’Administration pénitentiaire, qu’il soit admis à la clinique Pasteur pour pousser des examens médicaux pour savoir un peu plus sur sa maladie. Dès son arrivée à la clinique, je me suis rendu à son chevet où j’ai eu au préalable un entretien avec le corps médical qui m’a rassuré que son état n’est pas alarmiste. Qu’il a été décidé suivant le protocole médical de le soumettre à des examens approfondis pour s’assurer de quoi dont il souffre », a-t-il déclaré.
Et, de souligne: «J’ai eu un entretien fructueux avec Dr Kassory Fofana qui m’a témoigné sa satisfaction liée à ma visite et m’a rassuré qu’il va bien. Car les premiers soins à lui administré ont permis de stabiliser sa tension à 13 et la cessation des vomissements. Il ne souhaitait même pas que cette information soit relayée par voie de presse. Très malheureusement, les colporteurs de la crise et du dénigrement, ont voulu utiliser cette nouvelle pour tenter d’intoxiquer l’opinion d’où les présentes précisions », fustige t-il.
Selon ministre Alphonse Charles Wright: «Le département de la justice et des Droits de l’Homme a toujours veuillé au respect des droits des détenus surtout leur droit aux soins médicaux. Il continuera à apporter tous les soutiens nécessaires pour le respect de ce droit. L’opinion sera informée dans la limite du secret médical de l’évolution de sa situation qui n’est pas alarmiste selon la source médicale. En attendant les résultats, il reste à la disposition de la structure sanitaire pour observation médicale », a-t-il laissé entendre.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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