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Kénien Mosquée (Dixinn) : un individu broyé par le train Fria

Kénien Mosquée (Dixinn) : un individu broyé par le train Fria

La découverte a été faite dans la nuit de dimanche à ce lundi, 11 novembre 2024 à Kénien Mosquée, dans la commune de Dixinn. Un individu dont l’identité n’est pas encore connue, a retrouvé mort au niveau des rails. Pour le moment, aucune cause liée à sa mort n’est affirmée, mais selon les autorités de la protection civile, il aurait été percuté par le train aux environs de 02 du matin.

Aussitôt informé, le président du conseil de quartier de Kénien et sa suite se sont rendus sur place pour s’enquérir de la situation.

«C’est vers 02h-52 minutes que mon adjoint m’a appelé soit disant qu’il y a un accident ferroviaire qui s’est passé dans le secteur 2. Automatiquement, j’ai informé tous les membres du bureau, nous sommes venus. L’accidenté n’est pas résidant de mon quartier.

J’ai demandé à tout le monde, les gens sont venus le regarder, ils ne connaissent pas où il réside. Vous voyez la sécurité, depuis le matin, ils sont à pieds d’œuvre. Depuis que j’ai informé la base de Kénien, directement, ils ont informé les autres, ils sont venus.

Donc, comme vous voyez le corps, comment il a été accidenté, comment il a rendu l’âme, je ne sais pas dans quel état il était ? C’était un malade mentale, il était ivre ou sous le stress, je ne sais pas la cause de son accident si ce n’est pas l’accident ferroviaire», a déclaré Fodé Capi Camara, chef de quartier de Kénien Mosquée.

Le commissaire divisionnaire de police et responsable de la police scientifique et technique et sont équipées étaient sur place.« A 07h du matin, j’ai été alerté par la salle…du ministère de la sécurité et de la protection civile suite à une découverte macabre sur les rails de Kénien Mosquée.

Alors sans plus tarder, l’équipe de la PTS locale a été avisée et qui s’est rendue sur les lieux et moi-même, je suis venu avec mon groupe pour venir constater les faits.

Et, sur les lieux, j’ai trouvé plusieurs groupes d’interventions de la police, de la gendarmerie, du commissariat urbain à côté, le chef de quartier.

Alors, nous avons été faire le constat sous le pont en béton. Selon le garde barrière qui était là ce jour, à l’arrivée du train, il y avait un individu qui était sous le pont. Qu’est-ce qu’il faisait…? Alors malheureusement, le train est venu le drainer jusqu’à 500 mètres.

Et, le conducteur avait constaté qu’il avait un individu sous le pont, mais malheureusement il ne peut plus freiner, alors il l’a percuté. C’est jusqu’au niveau de ce pont en fer qu’il a garé. Nous, arrivés sur les lieux, effectivement il y a un individu qui a été déchiqueté.

Le garde barrière avait ramassé le corps, nous avons retrouvé, essayé de dévisager l’individu et nous avons informé le procureur de la zone qui nous charge d’alerter la médecine légale en la personne de Mouctar Bah.

Il est venu nous rejoindre sur les lieux, nous avons fait les premiers constats, et sur le coup, qu’il ne peut pas se prononcer, qu’il a besoin que le corps soit à la médecine légale pour les examens complémentaires parce que là, nous évoluons dans le doute. Il se peut que ça soit un dépôt corps, il se peut que ça soit un cas d’accident, qu’il ne peut pas se déterminer non plus nous les forces de sécurité qui sommes sur les lieux» dit Mohamed N’Diaye.

Il renchérit :«Alors sur l’avis du procureur, la protection civile doit envoyer une équipe, nous allons transporter le corps à la médecine légale et nous allons vous communiquer les résultats. Mais, pour le moment, nous constatons tous que c’est un homme qui a été percuté sous le pont», a laissé entendre ce responsable.

Conscient de la recrudescence de ce genre d’incident sur les rails, le chef de quartier Capi Camara promet de faire une sensibilisation au niveau des citoyens. Il interpelle les agents de sécurité ferroviaire: «Ce n’est pas la première fois.

Comme je viens de prendre service, je vais sensibiliser les gens. Parce qu’avant, il y avait même les grillages qui étaient là, le long des rails.

Mais, les gens sont venus s’accaparer de ça. Les services de gardiennages qui sont sur les rails, il faut qu’ils veillent sur la sécurité surtout au niveau des ponts. Dès qu’on les informent que le train arrive, ils doivent sortir parce que c’est un coin trop fréquenté.

Les Léonais, tout le monde est là, même les fous, ils peuvent venir se reposer parce qu’il y la pluie ou le soleil jusqu’à tomber sur les rails. Donc, le service de sécurité qui est là, doit bien veiller sur la sécurité des piétons sur les rails», a invité le chef de quartier de Kénien.

Saliou Benjamin Camara pour guineesouverain

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