L’accès à Internet et aux réseaux sociaux a été restreint du 23 novembre 2023 au 22 février 2024 en Guinée où l’on dénombre environ 7 millions d’internautes. Ces derniers cherchent actuellement des alternatives plus fiables.
L’Autorité de régulation des postes et des télécommunications de Guinée (ARPT) durcit le ton à l’encontre des utilisateurs illégaux du service Internet par satellite Starlink sur le territoire national. Dans une nouvelle mise en garde, le régulateur télécoms a tenu à rappeler aux contrevenants les sanctions pénales associées, selon la Loi L/2015/018/AN du 13 août 2015 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information en République de Guinée.
Dans un communiqué daté du 3 avril, l’ARTP indique qu’est punie d’une peine d’emprisonnement allant d’un an à cinq ans et d’une amende de 100 millions à 1 milliard de francs guinéens (11 650 $ à 116 500 $ environ) « toute personne (physique ou morale) qui installe ou exploite un réseau indépendant de télécommunications/TIC, sans autorisation ».
Cette mise en garde du régulateur fait suite à une opération de contrôle qui a révélé des activités commerciales et d’exploitation frauduleuses de terminaux de Starlink. Le regain d’intérêt des populations pour cette solution intervient alors que la Guinée est sortie en février dernier de trois mois de restriction de l’accès à l’Internet mobile et aux réseaux sociaux par le gouvernement. Cela a affecté environ 7 millions de personnes.
Bien que Starlink constitue une alternative pour répondre à la demande croissante en connectivité à haut débit de qualité, la société américaine n’a pas encore obtenu l’aval réglementaire des autorités guinéennes pour opérer dans le pays. Sur son site Internet, la société a prévu le lancement commercial de ses activités en Guinée pour 2025.
Guineesouverain avec agence ecofin