L’Union africaine (UA) a réaffirmé, lors de son 36ème sommet, sa « tolérance zéro » face aux « changements anticonstitutionnels » de gouvernement et a maintenu la suspension du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée et du Soudan.
Le Mali, la Guinée et le Soudan avaient été suspendus par l’Union africaine en 2021, le Burkina un an plus tard, après la prise du pouvoir par des militaires.
L’UA est prête à aider les quatre pays à « revenir à l’ordre constitutionnel », a déclaré Bankole Adeoye, responsable du Conseil de paix et de sécurité de l’UA.
La démocratie doit être « protégée » et « s’enraciner » et l’Union africaine « demeure intransigeante contre toute accession non démocratique au pouvoir », a martelé Bankole Adeoye.
Les pays membres de la Cédéao ont décidé samedi de maintenir ces sanctions et « d’imposer des interdictions de voyage aux membres du gouvernement et d’autres représentants » de ces pays.
Dans ces trois pays, le retour à l’ordre constitutionnel est théoriquement prévu en 2024 au Mali et au Burkina Faso, en 2025 en Guinée.
AFP