Comme annoncé dans notre précédent article, le journaliste Bakary Gamalo Bamban, a recouvré sa liberté ce mardi 03 décembre 2024 après 49 jours de détention à la maison centrale de Coronthie, pour atteinte à la vie privée contre la personne du président de la CRIEF.
Condamné à six mois de prison avec sursis plus une amende d’un million de francs guinéens, ce confrère veut pour le moment profiter de ces instants pour remercier tous ceux qui se sont battus pour sa cause : «Je suis souffrant mais je suis heureux de la presse et je vous remercie beaucoup pour votre mobilisation. Je remercie les organisations internationales des droits de l’Homme, des syndicats, l’AGEPI qui se sont mobilisés dès les premières heures pour que le dossier soit réglé à l’amiable», s’est-il réjoui à sa sortie du tribunal de première instance de Kaloum.
Ce journaliste promet de continuer l’exercice de son métier malgré les risques qui vont avec : «En tant que journaliste d’investigation comme moi, jaimais je ne vais pas abandonner mais le métier va avec des risques. Au contraire ça me donne plus de courage. C’est pourquoi d’ailleurs je voulais parler de l’enregistrement parce qu’à la barre, le dossier a été carrément dénaturé et c’est pourquoi je me suis dit, si je n’avais pas enregistré, ils étaient capables de dire autre chose. Mais je crois avec le temps, vous aller mieux comprendre.»
Bakary Gamalo Bamban n’exclut pas d’interjeter appel contre la décision du TPI de Kaloum. Mais pour le moment, le journaliste veut aviser son avocate, Hawa Beavogui, qu’il a tenu à remercier pour sa défense.
SD Demba