Personne ne peut développer notre pays à notre place. Ce qui prouve de plus que nous devons tous apporter notre prière angulaire pour le développement et la stabilité de notre patrie. Une prise de conscience s’impose à la jeunesse guinéenne. Nous ( la jeunesse) avons intérêt à agir d’une manière collective dans la plus grande union. Nous sommes tous condamnés à nous aimer ou à périr ensembles.
La Jeunesse guinéenne a longtemps été roulée dans la farine, manipulée, sucée jusqu’à la moelle de l’os par des politiciens ou des acteurs véreux, en perte vitesse et en manque de projets pour le développement socioéconomique du pays.
Nous savons que c’est l’intérêt qui lie les hommes. Mais aller jusqu’à vendre son âme aux diables, les conséquences ne vont pas tarder à se ressentir. Des jeunes dans leur ambition démesurée, courbent l’échine, lèchent des bottes au point de devenir des marionnettes des intellectuels qui ne soucient que de leur intérêt au détriment de ceux de la République.
Ai-je besoin de rappeler cette affirmation de John Kennedy, ancien président américain ? : « Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi. Mais demande plutôt ce que tu peux faire pour ton pays !». Il faut donc éviter d’être à la merci des hommes. Il ne s’agit pas de renoncer aux droits civiques ou aux prérogatives que nous offre la loi. Mais, c’est juste un rappel à l’ordre et un rafraîchissement de mémoire. Si l’on s’en tient aux discours, aux déclarations et aux promesses fallacieuses, nous ne devons plus nous laisser berner.
Ceux qui se servent de nous, nous utilisent comme des torchons et nous jettent près atteinte des objectifs.
L’élite guinéenne doit comprendre et savoir anticiper la volte-face face des cadres fourbes qui n’ont aucune vision d’union, de développement pour notre chère patrie. Les jeunes de Guinée se sont toujours illustrés et démarqués notamment sur le continent à travers des luttes communes et d’émancipation. Nous devons nous en orgueillir et rester sur les traces-là.
Sachons chers jeunes, que personne ne doit désormais parler à notre nom. Puisqu’il n’en a pas la légitimité encore moins la légalité. Ne soyons pas dupes. Car l’avenir est à nous si nous prenons entièrement nos responsabilités.
Aliou Maci Diallo
Journaliste-Reporter