En Corée du Sud, après une première tentative infructueuse début janvier, les agents du bureau d’enquête de la corruption des hautes personnalités sont parvenus dès l’aube ce mercredi à arrêter le président Yoon Suk Yeol.
Cette arrestation est la première pour un chef d’Etat sud-coréen en exercice. Que lui reproche-t-on, : le 3 décembre, le président a introduit une loi martiale pour semble-t-il lutter contre les forces communistes nord-coréennes et lutter contre les éléments hostiles à l’Etat. Sauf que la mesure a défrayé la chronique, et jeté dans les rues des dizaines de personnes.
Le président a depuis été suspendu par les députés et est visé par une enquête pour rébellion, un crime passible de la peine de mort, Yoon Suk-Yeol avait jusque-là toujours refusé de s’expliquer, poussant les procureurs à recourir à des mandats d’arrêt afin de l’y forcer. Le président dit avoir accepté de se rendre pour éviter un bain de sang. AFP