Jusque là considérée comme temple du savoir, l’école guinéenne est en train peu à peu de se transformer en théâtre Viking où scène de barbaries côtoie débauche et dépravation de valeurs.Et c’est sous les yeux de tous sans que personne ne fasse l’effort de lever le petit doigt pour y remédier.
Parents, encadreurs, État, le problème n’est plus de savoir qui est fautif, mais qu’est ce qu’il faut pour corriger ce phénomène. Viol, guerre de clans, assassinat, l’école devient encore moins sûre que la rue et la petite fille n’est en sécurité nulle part dans cet environnement.
Où est passée la morale ?J’ai envie de demander !Que fait t-on de l’Éducation dans tout ça, où est donc sa place ?Que vaut la science sans la conscience ? « Ruine de l’âme », me répondrait François Rabelais dans sa tombe.
Une école n’est pas qu’un centre d’instruction, c’est aussi et surtout un centre d’éducation. Hier encore, c’était le travail de toute la société y compris ces temples du savoir. Aujourd’hui, c’est une corvée que même les parents ne parviennent plus à supporter. La recherche du gain quotidien ou encore l’accomplissement socioprofessionnel semble plus important que la conduite en société de nos rejetons.Les règlements de l’école sont remplacés par les frais de scolarité.
Celui qui paie est celui qui impose ses principes.C’est justement pourquoi depuis ce mercredi, toute la préoccupation reste le financement innovant du Système éducatif guinéen, ce même malade de sa société. Comme pour dire qu’on s’en fou si le respect n’est plus servi à une table, l’important reste le menu que propose l’hôte à cette table.
La fléchette de Fatoumata Harouna In Soleil FM