Les membres du Front national pour la Défense de la Constitution (FNDC) détenus à la maison centrale il y a près d’un an, ont été libérés dans la soirée de ce mercredi 10 mai 2023. Une mise en liberté obtenue grâce à l’implication sans relâche des leaders religieux.
Selon la défense de Foniké Menguè et compagnie, cette de façon de faire de la justice est en porte-à-faux avec les dispositions du code de procédure pénale dénoncent des avocats.
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— Guinéesouverain.com (@GuineeSouverain) May 12, 2023
«Cette manière de faire est la preuve éloquente que ces acteurs sont des prisonniers d’opinion et par le fait des autorités politiques, ils ont été arbitrairement détenus à la maison centrale de Conakry pendant 9 mois. C’est une situation qui, à mon sens, vient remettre en cause la promesse de faire de la justice la boussole de la transition. C’est très inquiétant et nous devons tous en tant que Guinéens attachés aux valeurs de la justice, nous indigner. C’est autant préoccupant quand ce sont les magistrats de la plus haute instance judiciaire du pays qui se prêtent à ce jeu. Ce sont les marionnettes des autorités politiques», s’insurge, Me Pépé Antoine Lamah avant de préciser.
«Le ministre de la Justice, le procureur général n’ont ni le droit, ni la qualité, ni le pouvoir de décider de la libération des personnes placées sous mandat de dépôt par un juge d’instruction. Seul le magistrat qui a pris la décision ou alors la chambre de contrôle de l’instruction peut décider autrement. Mais ce qui s’est passé dans cette affaire, c’est vraiment malheureux», a déploré l’avocat de Oumar Sylla alias Foniké Menguè, Ibrahima Diallo et Billo Bah chez les confrères de fim fm ce jeudi, 11 mai 2023.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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