La Roumanie a annoncé mercredi la libération du plus ancien otage occidental encore en captivité au Sahel, le Roumain Iulian Ghergut, enlevé au Burkina Faso en 2015 par un groupe djihadiste rallié à Al-Qaïda.
« Il est actuellement en sécurité sur le territoire de la Roumanie » où il est rentré aujourd’hui, a indiqué le ministère roumain des Affaires étrangères qui, dans un communiqué, a salué le Maroc pour son « soutien important ».
Sur le réseau social X (ex-Twitter), le président Klaus Iohannis a remercié les « partenaires extérieurs qui ont soutenu » la Roumanie « dans cette entreprise difficile ».
Officier de sécurité d’une mine de manganèse dans le nord du Burkina Faso, près des frontières du Mali et du Niger, Iulian Ghergut avait été enlevé le 4 avril 2015 par cinq hommes armés.
Son enlèvement avait été revendiqué par le groupe djihadiste Al-Mourabitoune, qui s’est peu après rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Sa mère, qui a appris la nouvelle par la télévision, s’est déclarée « surprise » auprès de la chaîne Digi 24 après « huit ans sans nouvelles ni aucun espoir de revoir » Iulian Ghergut. « Nous avons pleuré mais tout ce qui compte, c’est d’être heureux qu’il rentre à la maison », a-t-elle ajouté.
Au moins trois Italiens et un Allemand sont encore détenus au Sahel, ainsi qu’un Sud-Africain enlevé en 2017.
AFP