Un soldat malien et un civil ont été tués dans une « attaque terroriste » dans l’ouest du pays, a indiqué jeudi à l’AFP un responsable administratif local.
L’attaque a eu lieu mercredi soir à Yélimané, ville proche de la frontière avec la Mauritanie, dans la région de Kayes, zone où les attaques djihadistes sont rares.
Les deux victimes sont « un militaire et le gardien de la douane », après l’attaque du camp militaire et des locaux de la douane, a affirmé à l’AFP le préfet de Yélimane, Madikama Diawara, confirmant des informations de l’Association Cercle de Yélimané, une organisation locale.
« Cette attaque terroriste a créé une grande frayeur mais Dieu merci, les terroristes ont été repoussés par les FAMa » (Forces armées maliennes), a ajouté le préfet.
« Ça a été un déluge de feu. Les djihadistes ont tout détruit sur leur passage. Après le nord, le centre, si l’ouest du Mali devient la cible, nous devons changer de stratégie » dans la lutte contre les djihadistes, a affirmé à l’AFP un élu de Yélimané, sans plus de détails.
Le Mali est confronté depuis 2012 à des attaques djihadistes récurrentes et est plongé dans une profonde crise sécuritaire et politique.
Parties du nord, les violences se sont propagées au centre du pays et aux Burkina Faso et Niger voisins.
Pays enclavé au cœur du Sahel, le Mali a été le théâtre de deux coups d’État militaires en août 2020 et en mai 2021, et est dirigé par le colonel Assimi Goïta.
AFP