La manifestation appelée par les Forces Vives de Guinée le 9 mars prochain, défraie la chronique au sein de la classe sociopolitiques. Les demandeurs d’un dialogue conduit par la CEDEAO et un retour rapide à l’ordre constitutionnel, ne comptent pas reculer devant le CNRD. Le refus de la lettre qui leur a été adressée par le premier ministre Dr Bernard Goumou, en est une parfaite illustration.
Joint ce mardi,28 février 2023 dans Mirador de FIM FM, le président du Parti UDG se dit inquiet de la suite de la transition qui pourrait être interrompue par les incessantes recommandations des parties prenantes. Car pour lui, ce sont les mêmes revendications qui reviennent.
«Je suis très concerné par ces revendications. Je me suis battu quand j’étais avec le groupe, on s’est battu, j’ai souvent signé toutes les déclarations de soutien aux manifestations. Nos réclamations ont été toujours refusées, mais ce sont les mêmes revendications qu’on a toujours faites. Mes inquiétudes dans cette transition, c’est le délai, on risque de passer de 2 à 3 voire 4 ans. Parce qu’à chaque fois on dit il faut la CEDEAO, les autres ne veulent pas accepter la CEDEAO, et la CEDEAO n’a pas d’autres pressions pour ouvrir ce dialogue que certains demandent. Mais, les militaires sont là pour un mandat, voilà mon problème moi. Il faut qu’à un moment, réfléchir voir comment faire en sorte que cette transition finisse. Mais, comment ça va finir quand à chaque fois certains sont d’accords d’autres ?», s’interroge Mamadou Sylla, l’homme politique.
Accusé d’être l’un des soutiens de la junte militaire guinéenne, le leader de l’Union démocratique de Guinée dément.
«Ce sont des histoires. Depuis que le CNRD est venu au pouvoir, je n’ai jamais rencontré le président du CNRD. Le jour qu’on a signés les accords du cadre de dialogue, c’est ce jour où j’ai vu certains ministres dans le groupe là-bas. Mais, je n’ai pas de contact personnel au sein du CNRD», s’est t-il défendu.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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