La marche des Forces Vives de Guinée initialement prévue ce jeudi a été reportée au 15 mars prochain. Cela fait suite à la médiation de l’équipe des religieux conduite par le ministre secrétaire général aux affaires religieuses qui a fait reculé d’un cran les organisateurs. Mais, bien que celle-ci soit reportée, des heurts ont éclaté dans la nuit d’hier mercredi à la matinée de ce jeudi 09 mars 2023 dans certains quartiers de Conakry.
Invité dans les Grandes Gueules de chez nos confrères d’Hadafo média, Moussa Baldé président du parti (REM) a déploré cette attitude de certains jeunes manifestants. Selon ce membre de l’ANAD, l’absence de l’Education civique citoyenne et le chômage seraient à la base de ce phénomène.
«On a un petit souci en Guinée, il faut que tout le monde s’implique dans l’éducation civique des citoyens surtout de sa jeunesse. Vous savez, la jeunesse guinéenne est gangrènée par le chômage, la pauvreté. Je dis parfois que les manifestations sporadiques qui ne sont pas organisées, c’est une conséquence de cette deséoeuvrété . On a pas toutes les statistiques, mais on sait que dans certaines communes de Conakry, le chômage bat le plein. Quand vous avez un boulot à faire, le soir vous n’allez pas sortir pour barrer les routes, donc c’est un endogène», trouve l’acteur politique.
Pour palier ces manquements qui freinent le développement durable de la Guinée et pour une sortie de transition apaisée, le leader du Parti la République Émergente et Moderne (REM) fait des suggestions.
«La Guinée, c’est notre bien commun, on a pas intérêts à ce que ça ne se passe pas bien. On a sérieusement besoin que cette transition puisse être la dernière et pour qu’elle soit la dernière, il va falloir que toutes les Forces Vives de la nation se battent. Il y a des actes qui sont posés que j’aime, mais on peut encore faire mieux», a laissé Moussa Baldé.
La rédaction de guineesouverain.com