A quelques heures de la manifestation appelée par les Forces Vives de Guinée, les opinions restent toujours divergentes autour de cette actualité qui alimente les débats au sein de la classe sociopolitiques du pays. Animée d’un esprit d’apaisement, la présidente du Front pour l’Alliance nationale (FAN), demande aux parties prenantes d’accepter de venir autour de la table. Car selon elle, c’est là où toutes les recommandations peuvent être discutées et prises en compte.
«Il faut que les différents protagonistes acceptent de venir autour de la table, qui qu’ils soient, pour que nous puissions parler de la même chose, de notre Guinée commune. C’est autour de la table qu’on va poser les conditions de sa participation, qu’on va pouvoir demander des choses. Je sais qu’on a beaucoup de prisonniers, mais il faut venir autour de la table pour demander de les libérer», suggère Makalé Camara.
«Nous sommes un pays qui n’a pas connu la guerre. Donc il faut éviter cela et je pense que seul le dialogue, la concertation peuvent nous faire éviter cela. Quand les marches se passent dans notre pays, nous savons quelles sont les conséquences pour nos enfants. Ce sont les petits enfants qui s’érigent dans la rue alors qu’ils ne savent même pas de quoi ils parlent», poursuit la présidente du FAN.
Témoin de plusieurs protestations contre les pouvoirs qui se sont succédé en Guinée, la patronne du FAN révèle la nécessité d’un dialogue.
«Les marches ont eu lieu plusieurs fois dans ce pays, elles n’ont pas réglé grand-chose. Même si les marches ont lieu et que des choses horribles arrivaient, que Dieu nous en garde, nous finirons toujours par nous retrouver autour de la table et se parler», a-t-elle indiqué ce mercredi, 08 mars 2023 dans Mirador chez les confrères de FIM FM.
Guineesouverain.com