Après une année marquée par de nombreuses situations sociopolitiques courant 2022, l’heure est pour le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée de faire le bilan de ses activités effectuées et se projeter dans de nouvelles ambitions.
Au cours d’une conférence animée à la maison de la presse située à la Minière, le SPPG a mis l’occasion à profit pour annoncer l’adhésion de deux structures dans ses rangs. Il s’agit notamment, de l’Association des chroniqueurs islamiques de Guinée et l’Association des techniciens professionnels de médias et de l’audiovisuel.
Mamadou Aliou Bangoura, membre du SPPG, loue les actions menées en faveur de la presse.
«Parmi les actes posés en faveur de la presse, le SPPG note et salue l’octroi d’un siège pour la Maison de la presse à Conakry, des maisons de la presse régionales et l’augmentation de la subvention allouée aux médias», salue ce Journaliste.
Cependant, il déplore des violations de la liberté de la Presse un peu partout à travers le pays.
«Ainsi, nous avons enregistré 25 actions et actes liberticides. Au cours de 2022, Conakry a été la zone la plus dangereuse pour les journalistes avec 20 actes et actions liberticides suivi de Kankan (2cas), Kindia (1 cas), Boké (1 cas) et Dinguiraye dans Faranah (1 cas). Les 2 premiers (Charles et Bachir) n’ont même pas pris le soin de répondre à nos courriers», fustige t-il.
Dans le souci de voir la Guinée parmi les bons élèves en matière de la liberté de la presse, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée(SPPG) recommande:«Au Président de la transition le colonel Mamadi DOUMBOUYA, de rester dans la logique de ses premiers discours et actes rassurants. À la Haute Autorité de la Communication et au ministère de l’Information et de la Communication, d’œuvrer pour la révision des textes de loi afin de renforcer davantage la liberté de la presse. Aux professionnels des médias, de respecter l’éthique et la déontologie dans l’exercice de leur profession. Aux promoteurs des entreprises de presse, de faire en sorte que la subvention allouée aux médias change positivement les conditions de vie et de travail des employés».
En 2023, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée ramène au cœur de ses activités comme priorité des priorités:«La poursuite des négociations en vue de la signature de la convention collective des journalistes guinéens, l’obtention d’une part de la subvention allouée aux médias afin de matérialiser l’idée d’une mutuelle destinée à la prise en charge médicale des employés des entreprises de presse, la poursuite des démarches pour l’obtention des maisons régionales de presse à Boké, Labé et Faranah, faire des plaidoyers en faveur des réformes pouvant renforcer davantage la liberté de la presse et l’indépendance des journalistes, renforcement de capacités des hommes de médias», a laissé entendre le SPPG par l’intermédiaire Kadiatou KC Camara.
«Continuez à adhérer au SPPG, car la lutte que nous menons, c’est en notre faveur, et elle doit être commune et continue. J’espère qu’avec nos ambitions futures, nos besoins seront pris en compte par les autorités et nos patrons de médias. Tant que ceux-ci ne sont pas réglés, nous n’allons pas démissionner», a conclu le secrétaire général du SPPG Sékou Jamal Pendessa.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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