« Un joueur destiné à devenir un grand joueur, peu importe l’endroit où il tombe, ce sera le bon. » Victor Wembanyama ne s’inquiète pas de la franchise qui héritera du choix N.1 de la draft de NBA. Dans moins d’une semaine, le géant franco-congolais (2,21 m) connaîtra sa future équipe dans la plus grande ligue de basket au monde.
Qui sera l’heureux élu ? Depuis son émergence il y a quelque mois, le prodige de Boulogne-Levallois affole les recruteurs américains. Certaines franchises ont même envisagé de faire l’impasse sur la fin de la saison régulière pour s’assurer le premier choix de draft et sécuriser la signature de Wemby.
Meilleur marqueur (21,5 pts en moyenne), rebondeur (9,9) et contreur (3,1) du championnat de France et présenté comme l’un des plus grands talents du basket mondial depuis plusieurs années, Victor Wembanyama en saura davantage sur sa probable future destination le 16 mai à l’issue du tirage au sort entre les 14 équipes non qualifiées cette saison pour les play-offs de NBA.
L’ordre de choix des franchises pour la draft sera alors connu avant le grand jour. Detroit, San Antonio et Houston, qui ont le moins bon bilan de la saison, ont le plus de probabilités d’obtenir le premier choix (14% chacune).
Les Spurs pour marcher sur les traces de TP
Il est déjà loin le temps où San Antonio dominait la Ligue, trustant 4 bagues de champion sous la houlette de Tony Parker. Englué tout en bas du classement de la Conférence Ouest, les Spurs et leur mythique entraîneur Gregg Popovitch verrait d’un bon oeil une nouvelle romance « à la Française ». Une équipe en reconstruction et une franchise habituée à développer les joueurs étrangers, de quoi séduire Victor Wembanyama.
Les Bobcats pour l’héritage MJ
Quelle plus belle porte d’entrée que de rejoindre la franchise du meilleur joueur de tous les temps, Michael Jordan. Le propriétaire de Charlotte sait que son équipe a besoin de talent à l’intérieur quand le All-Star LaMelo Ball doit aujourd’hui prendre toutes les responsabilités au risque de diluer son talent de meneur. 14e à l’Est, l’ancienne formation de Nicolas Batum n’a pourtant que peu de chances de tirer le gros lot.
Les Pacers pour un duo de choc
A Indiana, la star du moment se nomme Tyrese Haliburton. Un passeur hors pair de 23 ans (10,4 assists de moyenne cette année) qui rêve d’avoir avec lui un joueur capable de recevoir ses offrandes. Car malgré de belles sorties, les Pacers n’ont jamais pu s’extirper des bas fonds de la saison régulière (35-47).
Aux Rockets pour être la star
Depuis le départ de James Harden il y a deux ans, Houston se cherche une figure de proue. Mauvais élève de la Conférence Ouest, la franchise texane s’est toujours régalée des géants du jeu. Personne n’a oublié les passages de Ralph Sampson dans les années 80 ou plus récemment du Chinois Yao Ming.
Après une saison catastrophe (22 victoires, 60 défaites), les Rockets ont officialisé leur nouveau coach : Ime Udoka arrive de Boston pour remplacer Stephen Silas. Coach exigeant, réputé pour sa capacité à galvaniser ses troupes, il a bouclé sa première saison en tant qu’entraîneur en chef en menant les Celtics en finale du championnat l’an passé, finalement perdue face à Golden State (4-2).
Au Mavs pour une passation de pouvoir
La « Wembamania » qui s’est emparée depuis plusieurs mois des Etats-Unis rappelle furieusement l’engouement du pays pour un autre talent européen il y a quelques années. Le Slovène Luka Doncic brille à Dallas mais se cherche toujours un compagnon et un duo avec le Français serait une attraction monumentale pour la NBA.