Poursuivi pour des faits présumés de « provocation directe à un attroupement non armé et la production, la diffusion et mise à disposition d’autrui des données de nature à troubler l’ordre public et la sécurité publique par le biais du système informatique », le Secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), a comparu ce lundi, 20 février 2024 devant le tribunal de Dixinn.
A la barre, Sékou Jamal Pendessa a rejeté en bloc tous les faits qui lui sont reprochés. Il a ensuite martelé les prérogatives du SPPG.
«Le SPPG a une double vocation. La première, c’est pour défendre les intérêts de tous les employés de médias. La deuxième, c’est de défense la liberté de la presse. Et c’est en vertu de cette deuxième vocation, que nous avons appelé à manifester contre la restriction des réseaux sociaux et le brouillage des médias qui impactent considérablement les employés de médias », a-t-il fait savoir.
Suite à de nombreuses démarches qui sont restées sans suite, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée a décidé de passer à la vitesse supérieure. A en croire son patron devant le tribunal : « Nous avons adressé des courriers à toutes les autorités, nous n’avons pas été écoutés. Notre dernière option, c’était la manifestation. Nous étions dans l’obligation de faire recours à des manifestations tout en respectant les règles parce que nous avons adressé des courriers à toutes les Mairies concernées», a-t-il déclaré.
Depuis le TPI de Dixinn Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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