Après la condamnation du secrétaire général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa par le juge Mory Bayo à six (6) mois d’emprisonnement dont trois (3) mois assortis de sursis et au payement d’une amende de 500 milles francs guinéens, les voix se sont immédiatement levées pour critiquer cette décision.
Devant les Hommes de médias fortement mobilisés pour la cause de leur camarade, Ibrahima Kalil Diallo, secrétaire général adjoint du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) a annoncé que les autorités viennent déclarer une guerre à la presse.
« C’est une journée noire encore aujourd’hui pour la liberté, non seulement de la presse mais pour la liberté tout court dans notre pays. En ce sens qu’on vient de montrer encore une fois, qu’on a tort de se battre pour défendre les acquis démocratiques qu’on a obtenus depuis des décennies. PENDESSA est condamné. Mais nous estimons que c’est pas lui qui est condamné, c’est le peuple de Guinée qui est condamné aujourd’hui», a déclaré Ibrahima Kalil très en colère.
Probablement, les patrons des médias qui auraient dû être à la tête du mouvement de soutien au général PENDESSA, sont restés en retrait. Chose que le SPPG qualifie de trahison.
«On va le dire haut et fort aujourd’hui, on a été abandonnés d’abord par les patrons de presse, qui sont promptes à répondre à l’invitation d’une certaine autorité comme le ministre de la Justice, mais qui ne sont pas capables de venir au tribunal, soutenir quelqu’un qui est en train de se battre aujourd’hui pour sauvegarder les emplois dans leurs entreprises. Ces patrons de presse nous ont abandonnés et aussi une grande partie du peuple aussi», a fait savoir le SG adjoint du syndicat des professionnels de la presse de Guinée.
A rappeler que le SPPG a convié l’ensemble des Hommes de médias demain samedi, 24 février à une assemblée générale à la maison de la presse sise à la Minière. Une rencontre au cours de laquelle, des actions fortes contre l’emprisonnement de Sékou Jamal Pendessa vont être entreprises.
De retour du TPI de Dixinn Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
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