Le débat sur grands partis et petits partis continue en Guinée. Si de l’avis de bon nombre de personnes le Rassemblement du Peuple de Guinée ( RPG), l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Union des Forces Républicaines ( UFR) restent les partis majoritaires en Guinée, le président de l’Union pour la Liberté et l’Emergence (ULE) pense le contraire.
Dans un entretien accordé à guineesouverain, Bella Kamano pense que depuis le changement du régime le 05 septembre, ces trois formations ont montré leur limite à cause dit-il, de leur agissement et perception face à la conduite de la transition : «Je suis de ceux qui continuent de dire que jusqu’à ce jour, il y a au sein de la classe politique guinéenne d’une manière générale des gens qui continuent de regarder la Guinée avec les lunettes du passé », a-t-il dit.
Les responsables de ces formations politiques sont à la tête de leurs partis depuis des décennies. Le journaliste converti en politique fustige du fait que ces leaders ne veulent pas dit-il, promouvoir l’alternance au sein de leurs formations politiques : « Alpha, Cellou et Sida sont président de leurs partis depuis combien d’années», s’interroge s’est-il ?
Avant de poursuivre :« sincèrement, les partis qu’on pensait être les grands partis de ce pays, sont des partis poids plumes. Si les partis dont les leaders sont à l’extérieur sont indépendamment des véritables partis, il suffit de se décider. On ne peut pas lier l’avenir d’un parti à une personne. Ça veut que si la personne meurt, le parti aussi est mort», a laissé entendre l’ancien Directeur de la radio parlementaire.
SD Demba 666185011