Cité dans un dossier de détournements des deniers publics a la Cour de Répression des Infractions économiques et Financières ( CRIEF) , Boubacar Barry, ancien ministre de la Pêche et vice-président de l’Union des Forces républicaines (UFR), est accusé de “Faux, usage de faux et abus de confiance”.
Le Camp de Sidya Touré, considère cette décision de la justice comme un acharnement en vue de ternir l’image de l’homme politique. Kissima Sylla, secrétaire permanent de l’UFR, parle d’un abus de pouvoir.«Nous avons confiance en sa lucidité, en son charisme, en sa rigueur dans la gestion des choses publiques.
M. Boubacar Barry, en son temps même, avait bénéficié d’un certificat de premier ministre de la sous-région de la pêche. Vous comprenez ?
Alors, si aujourd’hui, on lui colle à la peau des faits de malversations, détournement, faux et usage de faux, nous ne pouvons pas croire.
C’est tout simplement pour le salir.
Sinon, quelqu’un qui avait bénéficié d’un satisfecit au moment de sa gestion, on ne peut pas revenir après 30 ans pour dire qu’il y a eu des manquements dans sa gestion.
On ne peut pas croire à cela», rejette le secrétaire permanent de l’UFR.
«Nullement, nous ne sommes inquiets. Il va s’en sortir victorieux et la tête haute. L’UFR, nous allons fêter cela dans notre siège, s’il le faut.
C’est une chasse aux sorcières, nous le considérons comme ça», a laissé entendre Kissima Sylla lors de l’assemblée générale hebdomadaire de l’UFR ce week-end à son siège sis à Matam.
A rappeler que Boubacar Barry est attendu devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) lundi, 03 février prochain pour les premières auditions.
Saliou Benjamin Camara pour Guineesouverain.com
622 32 82 84