Les électeurs du Gabon se sont rendus aux urnes ce samedi 12 avril, pour une présidentielle capitale, marquée par un contexte de transition politique fragile après le coup d’État militaire de 2023.
Ce scrutin, le premier depuis la chute du régime d’Ali Bongo, pourrait redéfinir l’avenir du pays riche en pétrole.
Près de 920 000 électeurs sont appelés à départager huit candidats, dont le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a pris le pouvoir après avoir renversé Ali Bongo en 2023.
Les Gabonais se retrouvent face à un choix crucial entre stabilité sous la transition militaire et la promesse d’un changement radical.
Les bureaux de vote ont ouvert dès 7 heures à Libreville, la capitale. Les Gabonais, tout juste deux ans après l’éviction de Bongo, s’apprêtent à choisir entre continuité ou rupture.
Le président intérimaire, devenu civil pour l’occasion, brigue un mandat de sept ans. Le principal adversaire, Alain Claude Bilie-By-Nze, ancien premier ministre sous Ali Bongo, incarne la promesse d’une rupture avec l’ancien système.
La participation reste le principal enjeu du jour. Avec des mesures incitatives telles que des transports gratuits et une journée fériée, les autorités espèrent mobiliser les électeurs. Un scrutin à valeur quasi plébiscitaire, tant les autres candidats ont eu du mal à se faire entendre au cours de la campagne électorale de seulement 13 jours.
Les résultats de ce scrutin marqueront un tournant dans l’histoire politique du Gabon, en pleine transition vers un nouveau modèle de gouvernance. AFP