Nouveau revers pour l’opposant sénégalais Ousmane Sonko. La Cour suprême du Sénégal a rejeté, vendredi, l’appel du maire de Ziguinchor, contre sa condamnation pour diffamation, portant ainsi un nouveau coup à ses espoirs de participer à l’élection présidentielle prévu le mois prochain, ont annoncé ses avocats.
La saga judiciaire de M. Sonko a commencé lorsqu’il a été accusé de viol en 2021, déclenchant des troubles meurtriers dans tout le pays qui, depuis, ont éclaté sporadiquement à la suite de diverses décisions de justice.
Il nie tout acte répréhensible et affirme que toutes les accusations portées contre lui sont motivées par des considérations politiques. Le gouvernement rejette ces accusations et accuse Sonko d’attiser la violence.
Ousmane Sonko est déterminé à se lancer dans la course à la magistrature suprême de son pays. La candidature de https://t.co/KrzyEEXMI0
— Guinéesouverain.com (@GuineeSouverain) December 26, 2023
Ces affaires judiciaires ont entravé ses projets de candidature à l’élection présidentielle du 25 février et ont alimenté des troubles qui ont ébranlé le Sénégal, considéré comme l’une des démocraties les plus stables d’Afrique de l’Ouest.
Conformément à la loi sénégalaise, Ousmane Sonko ne peut pas participer à la course à la présidence tant qu’une telle condamnation est maintenue.
Après s’être classé troisième lors de l’élection présidentielle de 2019 au Sénégal, M. Sonko est considéré comme un challenger potentiel de poids dans la course à la succession du président Macky Sall, qui se retire après deux mandats.
M. Sonko a déposé sa candidature le mois dernier après qu’un autre tribunal de la ville de Zinguichor, dans le sud du pays, a ordonné qu’il soit réinscrit sur les listes électorales.
Il avait été radié après avoir été arrêté en juillet pour insurrection. Il est en détention depuis lors.
La commission électorale examine actuellement les candidatures et devrait publier une liste finale des candidats présidentiels autorisés d’ici au 20 janvier. AFP
Au finish Sonko ne sera pas candidat c’est la France qui a mis son veto. Sonko devait gagner au premier tour entre 65% et 70% face à n’importe quel candidat y compris Macky. Donc Sonko devait être le seul président démocratiquement élu par les sénégalais et pour les sénégalais sans aucun lobbies derrières alors que la France avait l’habitude d’avoir une maitrise parfaite du président en exercice au Sénégal. Sonko devait avoir plus de légitimé que ses prédécesseurs et amorcé de grands changement qui devaient mettre le Sénégal définitivement sur les rampes de l’émergence Malheureusement avec l’esprit du noir est incompatible avec le développement, avec sa mentalité de personne ne doit réussir là où il a échoué un complot international est ourdi contre Sonko et la justice couchée devrait le légaliser