Ousmane Sonko est déterminé à se lancer dans la course à la magistrature suprême de son pays. La candidature de l’opposant sénégalais pour l’élection de février 2024 a été déposée auprès du Conseil constitutionnel.
C’est la cellule de communication de son parti qui a annoncé l’information mardi. Ousmane Sonko fait ainsi fi de son bras de fer avec l’Etat qui dure depuis au moins 2 ans. Signe de cette crise, le refus de la direction générale des élections de délivrer à l’opposant, tous les documents nécessaires dont les fiches de parrainage.
Au sein du camp de Ousmane Sonko, président des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité https://t.co/jhDWLQtG3y
— Guinéesouverain.com (@GuineeSouverain) December 14, 2023
Mais ses partisans font désormais ‘ »confiance à la justice » face à un Etat cherchant selon eux à écarter un adversaire potentiel du scrutin.
Condamné en juin à 2 ans pour débauche de mineur, Ousmane Sonko est en prison depuis juillet pour moult chefs d’inculpation.
Un casier judiciaire qui rend son avenir électoral incertain. Mi-décembre, un juge a relancé sa candidature en ordonnant sa réinscription sur les listes électorales, confirmant une décision rendue en octobre par le tribunal de Ziguinchor (Sud) qui avait été cassée par la Cour suprême.
Bassirou Diomaye Faye, lui aussi en prison, est le plan B du parti de Sonko, le Pastef (parti des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) – dont les autorités ont annoncé la dissolution fin juillet – pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Le Conseil constitutionnel doit annoncer la liste des candidats retenus à la présidentielle le 20 janvier. AFP