Les investissements s’inscrivent dans le cadre du programme « Global Gateway », un plan d’aide au développement doté de 155 milliards $ et considéré comme la réponse de l’UE à l’initiative chinoise des nouvelles routes de la soie.
L’Union européenne (UE) a annoncé, lundi 28 novembre, la mobilisation de 750 millions d’euros (777 millions $) pour soutenir les investissements dans les infrastructures de transport, de numérisation et des énergies propres en Afrique.
« Nous sommes prêts à signer un nouvel accord de financement d’une valeur de 750 millions d’euros portant sur les énergies propres, les couloirs de transport stratégiques et la numérisation. Les travaux devraient bientôt commencer sur les câbles sous-marins destinés à relier numériquement l’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest à l’Europe », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen (photo), lors d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une réunion entre la Commission européenne et l’Union africaine (UA).
Ces investissements s’inscrivent dans le cadre du programme « Global Gateway », un plan d’aide au développement dévoilé début 2022 par l’UE. Ce plan prévoit notamment des investissements de 150 milliards d’euros (155 milliards $) en Afrique sur six ans pour contribuer notamment au développement des infrastructures dans les domaines de la numérisation, de l’énergie et du transport.
Les fonds doivent provenir des ressources propres de l’Union et de ses institutions financières comme la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), ainsi que des 27 pays membres et leurs institutions nationales de développement, sans occulter les contributions du secteur privé européen.
Ce plan a, entre autres, identifié 11 couloirs de transport stratégiques pour faciliter les échanges et la mobilité en Afrique, ainsi qu’entre l’Afrique et l’Europe, tout en développant de nouvelles chaînes de valeur au profit des industries africaines et européennes.
Le programme « Global Gateway » prend les allures d’une réponse européenne aux « nouvelles routes de la soie », un projet porté par Pékin et qui prévoit la construction de chemins de fer, de routes et de ports dans divers endroits du monde, et plus particulièrement en Afrique.
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